Page:Sénèque - Œuvres complètes, Tome 3, édition Rozoir, 1832.djvu/64

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
NOTES[1]
SUR LA CONSTANCE DU SAGE.

I. 1. Entre l’homme et la femme. Cette comparaison, qui serait choquante de la part d’un philosophe moderne, serait dans sa rudesse antique plus exacte à l’égard des cyniques. C. D.

2. Médecins domestiques. Chez les anciens Romains les riches avaient chez eux des médecins, la plupart esclaves ou affranchis.

3. M. Caton. Caton d’Utique.

4. Vatinius. P. Vatinius fut un de ces hommes dont la fortune couronne souvent les vices. Il fut questeur sous le consulat de Cicéron, l’an de R. 691[2], tribun sous le consulat de César et de Bibulus, l’an 695 ; et l’an 699, préféré à Caton pour la préture, sous le second consulat de Pompée et de Crassus. C’est contre lui que Cicéron avait prononcé, l’an 698, un discours véhément, connu sous le nom d’Invective contre Vatinius. Deux ans après, au grand scandale de Rome, Cicéron défendit Vatinius. (Voyez Lett. famil., liv. i, lett. 9 ; et la note 30 ci-après.) C. D.

5. Jusqu’au portique de Fabius. Arc de triomphe élevé sur la voie Sacrée, non loin du temple de Faustine, par Fabius, surnommé Allobrogicus, pour sa victoire sur les Allobroges, ans de Rome 633 et 634. (V. la Première action contre Verrès, ch. vii et note 40.)

6. Clodius, tribun séditieux, encore plus connu que Vatinius pour ses démêlés avec Cicéron. C. D.

  1. Les notes sans signature sont du traducteur M. Baillard : celles qui sont suivies des initiales C. D. sont de l’éditeur, M. Ch. Du Rozoir.
  2. Comme pour notre édition des Oraisons de Cicéron, nous suivons la chronologie de l’Art de vérifier les dates. C. D.