Page:Sénèque - Tragédies, trad. Greslou, 1834, t. 1.pdf/509

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abandonnerai point ; ne repoussez point les soins de votre fille, etc. » Antigone, liv. ii.

Mais toi, par quelle erreur veux-tu toujours sur toi
Détourner un courroux qui ne cherche que moi ?
Assez et trop long-temps mon amitié t’accable :
Évite un malheureux, abandonne un coupable.
· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ·
Va-t’en.

(Racine, Andromaque, acte iii, sc. i.)

Page 245. Les cimes escarpées du Cithéron mon berceau. Le texte dit : Meus Cithœron, mon Cithéron. Ce seul mot rappelle toute la destinée d’Œdipe, mais nous n’avons cru pouvoir le faire passer dans notre langue.

· · · · · · · · · · Habeant te lustra tuusque Cithæron.

(Stat., Thebaid., lib. xi, v. 742.)

Page 247. Actéon périt dévoré par ses chiens. Pour avoir vu Diane toute nue, qui le métamorphosa en cerf, et le fit dévorer par ses chiens.

Une mère excita les Bacchantes furieuses contre son fils. Agavé, mère de Penthée. Voir au deuxième volume, Œdipe et les notes.

La trace du taureau de Zéthus. Le taureau à la queue duquel Amphion et Zéthus attachèrent Dircé, femme de Lycus, pour venger leur mère Antiope, etc. Voir Œdipe et Hercule furieux, surtout aux notes.

J’irai vers la roche d’Ino. Ino, femme d’Athamas, roi de Thèbes, avait fait périr les deux enfans que ce prince avait eus d’une première femme. Athamas, pour s’en venger, tua Léarque, l’un des enfans d’Ino, qui prit la fuite, et, poursuivie par lui, se jeta à la mer avec son autre fils, Mélicerte. Voyez les notes d’Œdipe au deuxième volume, et Ovide, Métamorph, liv. iv, v.524.

Heureux ceux à qui un destin meilleur donna d’aussi bonnes mères ! Œdipe vient de parler d’Agavé et d’Ino, si cruelles envers leurs enfans, et, comme tous ses crimes se résument dans son mariage avec sa mère, il maudit cet amour. Cette idée est