Page:Sénèque - Tragédies, trad. Greslou, 1834, t. 3.pdf/421

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entre par sa propre force dans le séjour de la vie et de l’éternité. Belle et consolante alégorie ! Hercule est la personnification de l’homme.

Alcide, souriant au feu qui l’environne,
En suit d’un œil serein le cours impétueux ;
Et le bûcher parait un trône
Où brille du héros le frontmajestueux.
Bientôt Vulcain détruit l’enveloppe grossière
Qui l’attache à l’humanité ;
Le ciel ouvert attend une divinité.
Le fils d’Alcmène est réduit eu poussière,
Le fils de Jupiter dans le ciel est monté.

(THÉVENEAU, Hercule au mont Œta, dithyrambe.)

Page 281. Vous verrez le cruel Eurysthée puni. Eurysthée après la mort d’Hercule, voulut exterminer ses enfans, qui se réfugièrent dans l’Attique et implorèrent la protection de Thésée. Eurysthée les ayant redemandés, Thésée refusa de les livrer. Alors cet ennemi d’Hercule entra en armes dans l’Attique pour les saisir ; mais il fut vaincu par les Héraclides, et périt avec toute sa famille.