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Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/107

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songes. Si vous saviez, Madame, la force de ce discours, vous ne vous en chargeriez pas n’approfondissez rien, s’il- vous plaît, c’est l’affaire de ma folie, et ma folie, vous le savez bien, c’est M. le chevalier de Lévi: Je vous recommande mon père je l’ai laissé entre vos mains à tous, vous devez m’en répondre, et surtout me le renvoyer vite. Mille compliments, je vous prie, à Madame votre mère et à Monsieur votre époux, que j’ai un peu soupçonné d’avoir part à la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écriré. Nous connoîssons ses talents avant que de l’avoir vu : c’est à vous à les mettre tous en oeuvre. S’il lui prend encore quelque envie de laisser échapper ceux de son esprit jusqu’à la Garde, il me fera beaucoup d’honneur et de plaisir. Conservez-moi quelque part dans votre amitié, Madame, puisque personne ne vous aime et ne vous honore plus que je fais, et ne sauroit être plus sincèrement votre très-humble et très-obéissante servante.

4. DE MADAME DE SIMIANE A D'ARDÈNE.

IL n’est que trop vrai, Monsieur,

Que les neuf doctes pucelles

Me refusent leur secours;

Et le moyen que sans elles

Je réponde à vos discours ?

« Renoncez au badinage,

M’ont-elles dit brusquement;

Songez à vôtre ménage,

Veillez-y soigneusement1. »

LETTRE 4. -- 1. Ce sont les deux quatrains d’un sonnet de Mme de Simiane, qui a été publié en entier dans le Portefeuille de Madame

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