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en recevoir d'une tres-petite dame, qui n'a que de très-petits bénéfices à donner[1] peut-être que cette nouveauté remuera la machine je le souhaite.

Vos fêtes, mon cher Marquis, sont sans doute plus belles qu’elles ne sont aisées à comprendre, surtout celle des juifs. Tout ce qui part d’eux tient un peu des ténèbres[2]. Château-Renard[3]tous ses ornements ; n’y irez-vous point?

Personne dans le monde ne vous est si tendrement attaché que moi.


  • 21. DE MADAME DE S1MIANE AU MARQUIS

DE CAUMONT.[4]

A Aix, ce 17 octobre 1729.

Vos bontés pour tous les Anfossy [5] me font prendre la liberté de vous faire part, mon cher Marquis, de tout ce qui se passe au sujet de l’abbé de Monessargues : vous serez surpris, comme je l’ai été, de la lettre de son oncle, et si je l’avois prévu, j’aurois supprimé la politesse qui me l’a attirée ; je crois qu’il n’y a point d’exemple

    gner Anfossy, secrétaire du cardinal de Fleury voyez ci-après, p. 49, note 5.

  1. 5. "Voyez la lettre suivante.
  2. 6. Comparez la lettre de Mme de Sévigné du 36 juin 1689, tome IX, p. 93. Les fêtes juives du Nouvel an, du Pardon, et des Tabernacles, qui tombent au 1er, 2, 10 et 15 tisri (celle des Tabernacles dure du 15 au 23), se suivent de très-près en octobre ou de la fin de septembre au milieu d’octobre.
  3. 7. Voyez ci-après, p. 47, fin de la note 3.
  4. LETTRE 21 (inédite, revue sur l’original). -- 1. Toute la lettre, sauf le dernier alinéa, est de la main d’un secrétaire.
  5. 2. Un Anfossy avait été secrétaire du comte de Grignan voyez tome V, p. 393, note 2. Voyez encore ci-après, p. 49, note 5.