187
Pourquoi donc tant de sang répandu ailleurs8? Il n’est pas possible que je vous parle d’autre, chose. Je ne verrai pas tout à fait sitôt les bords de l’Euvone6; je ne pourrai guère partir que vers la fin du mois je regagnerai ce temps en octobre. Soyez persuadé, Monsieur, que j’ai grande envie de vous voir; soyez-le aussi de la part que je-prends à vos inquiétudes; assurez-en, je vous prie, Mmes de Bonneval. Dieu veuille que nous ayons tous de bonnes nouvelles
io4- DE MADAME DE S1MIAKE A d’hÉBICOURT1. JE vous félicite, Monsieur, je vous félicite, Mesdames convenez que vous êtes bien heureux, au milieu d’un carnage et d’une tuerie sans exemple, de ne voir pas une égratignure à votre cher enfant, à votre cher mari, à votre cher beau-frère. J’ai bien partagé toutes vos inquiétudes, je partage bien sincèrement votre joie. La pauvre Mme d’Oppède8 étoit mourante, elle est enchantée. Mais quel combat*, quelle espèce de victoire aura-t-on le courage de chanter un Te DeumP il faut au moins sion de Stanislas, du 7 juillet voyez M. Henri Martin, tome JXV, p. 178 et suivantes.
5. Le mot ailleurs n’est pas dans l’édition de 1773.
6. C’est-à-dire Belombre voyez ci-dessus, p. 129, notei. LETTRE 104 (revue sur L’autographe). 1. Cette lettre se lit sans altération dans l’édition de 1773 seulement le petit post-scrîptum y manque, et il n’y a que les initiales des noms propres, et même le nom de Jarente est remplacé par des points sans initiale. 2. La seconde femme ? ou la belle-fille de Jean-Baptiste-Henri de Foi’bin d’Oppèdc? voyez ci-dessus, p. 20., note 3, et p. 47, note 4." ` Peut-être encore était-ce la mère de Mme de Bonneval voyez plus haut, p. i5a, note 1.
3. Mme de Simiane avait d’abord écrit i quel (ne) espèce de combat. »
1734