Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/296

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jf fait d’amitié. Je vous abandonne cette affaire traitez-la, je vous en prie, avec lui de façon que je n’aie nul embarras de vous aller voir et de loger chez vous. Je m’en fais un délice, à condition que vous serez bien persuadé qu’en m’ayant vous n’avez personne il faut de plus que je sois avertie des premiers lilas. Enfin, Monsieur, conduisez-moi, et aimez-moi toujours, et cela parce que je vous suis fidèlement attachée. Quand vous saurez quelque chose de nos vice-rois5, dites-le-moi, s’il vous plaît. Si vous pouvez faire perdre le procès de Majastres, faites-le, Monsieur. Solicoffre est jugé, mais on ne sait pas son sort.

I2O. DE MADAME DE SIMIANE A d’hÉRICOUHT. 37 mars.

Revoilà. M. Boismortier, Monsieur il n’étoit pas question de cors, au moins aux pieds, mais de quelque chose de plus considérable. Je vous remercie de tout mon cœur de m’avoir envoyé ledit sieur, et je trouve que vous avez très-bien pensé, d’apprendre son art. Je me présenterai pour la première expérience, après laquelle 5. Mme de Simiane voulait sans doute apprendre la nomination ou l’arrivée du successeur de le Bi-et voyez la fin de la lettre du i7 novembre précédent, p. 198. Sur ce qu’était devenue depuis Louis XIV l’autorité des intendants, voyez Saint-Simon, particulièrement une addition à Dangeau, tome XVI du Journal, p. 3g. « On établit, dit-il, sous le nom d’intendants, tels qu’on tes voit et qu on les sent encore, des magistrats qui. achevèrent d’anéantir la noblesse. de faire des gouverneurs et des lieutenants généraux des provinces de simples titres vides de tout pouvoir et de toutes fonctions, etc. »

6, Les Solicoffre encore nommés àïafmde la lettre suivante, 1 ont déjà été ci-dessus, p. -îj. Gette dernière petite phrase n’est pas dans l’édition de Ifyà.