Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/35

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

DE CHARLES DE SEV1GNÉ, ETC. xxix

manqué. Le parti qu’il prend lui convient mieux que celui de la retraite qu’il vouloit faire, difficile à soutenir, et peu convenable à Mme de Sévigny. »

trer dans le détail de tout ce que je fais, paroît content de ma conduite et de mes empressements. Si les nouvelles que’j’attends de moment en moment sont telles que selon toutes les apparences je les dois espérer, je ne serai pas encore longtemps à trouver ma somme entière, trop heureux, Monseigneur, si par cet essai de mon zèle vous ne me jugez pas indigne de l’honneur de votre protection. -Je suis avec respect, et un très-fidèle attachement,

Monseigneur,

Votre très-humble et très-obéissant

serviteur,

Sêvigné. A Rennes, ce 3e mai 1693.

1357 ter. de CHARLES DE SÉVIGNÉ

AU COMTE DE PONCHARTRÀIN

A Rennes, ce 27è mai 1693.

MONSEIGNEUR,

L’espérance que vous m’avez permis d’avoir en vos bontés et en votre justice me soutient au milieu de toutes les inquiétudes où je suis. L’extrême empressement que j’ai eu de satisfaire à vos ordres est l’unique cause de l’embarras où je me trouve. M. de Lubert, trésorier de là marine1[1], a défendu à ses commis de recevoir aucun argent passé le 4è de ce moïs. L’arrêt du con-

  1. LETTRE 1357 ter (revue sur l’autographe). 1. Louis de Lubert était un des deux trésoriers généraux de la marine.