Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/203

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PEN] DE MADAME DE SËVIGNÉ. ig5

J’ai pensé mourir dans ce jardin, où je vous ai vue mille fois. (Gr. II, 483, 4840

Elle (la nourrice) avoit pensé nous faire enrager. (Gr. IV, 73.) Jepenjcjpleurerenvoyantla dégradation de cette terre. (Gr. VI 4"-)

Nous pensâmes tous fondre en larmes. (Gr. IX, 388.) Mme de Meckelbourg vint, qui pensa fondre en larmes. (Gr. VI, 218, 219.)

Mme d’Elbeuf a pensé crever de douleur. (IV, ro5.)

M. de Lamoignon a ramené la fille chez sa mère, qui pensa crever en la revoyant. (Gr. VIII, 555.)

II {^alafoire) m’a baisée, et m’a pensé avaler; car il a, comme vous savez, quelque chose de grand dans le visage. (Gr. V, 304.) Je pensai battre le bonhomme Boucherat. (Gr. IV, 227, 228.) De parole en parole. il la pensa décoiffer. (Gr. IV, aa3.) 11 s’agit de Roqnekure et de Mme de Lyonne.

Ma fille a pensé être mariée. (B. I, 5or.)

Notre bon abbé de Coulanges a pensé mourir. (B. V, 56a.) Elle {Mme de Grignan) a pensémouriren accouchant. (B. III, ai 3.) M. Boucherat. en a pensé mourir de pleurer. (1726, IV, io5.)

Je viens d’apprendre que le pauvre garçon (Corbinellt) a pensé mourir. J’ai pensé perdre la personne du monde qui m’est la plus dévouée. (1726, IV, 20.)

Il vint trois gentilshommes qui pensèrent mourir de voir ce portrait (de Turenne). (Gr. IV, 97.)

Ce fut là où M. de Lorges, M. de Roye. pensèrent mourir de douleur. (Gr. IV, 98.)

Monsieur de Condom pensa s’évanouir. (III, 536.)

Toute la cour pensa l’étouffer (Mme de Chaulnes) de compliments et d’amitiés. (IX, 291.)

Il (Pompone) se souvint si tendrement de votre beauté, de votre esprit. qu’il pensa ne point finir sur cet article. (VI, 3ai.) Vous pensdtes. ne me pas trouver, qui eût été une belle chose. (V, ta7.)

La Dauphine ne put tenir plus longtemps les éclats de rire. La majesté du Roi en pensa être ébranlée. (Gr. VIII, 377.) Les cris et les pleurs de ces pauvres gens ont pensé fendre le cœur de ceux qui ne l’ont pas de fer. (A. et Tr. I, 477-)

Mme de Vins est encore ici, les autres à Pompone leur hôtel de Paris a pensé brûler. (VI, 179.) -)

Le bal du mardi gras pensa être renvoyé jamais il ne fut une telle tristesse. (II, 63.)