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1676
conjure d’entrer dans mes intérêts et dans les sentiments de ma tendresse.

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522. —— DE MADAME DE SÉVIGNÉ AU COMTE
DE BUSSY RABUTIN.


Un mois après avoir écrit ce billet (n° 512, p. 378), je reçus celui-ci de Mme de Sévigné.

À Chaseu, ce 10e avril 1676.

Enfin me voilà de retour à la bonne ville, mon pauvre cousin. Je vous écris avec une main encore enflée de mon rhumatisme, et comme c’est avec beaucoup de peine, je finirai promptement. J’embrasse mille fois ma nièce, et je la remercie de son amitié et de ses soins.

Voilà une lettre de ma fille, qui m’est venue en Bretagne[1] : que dites-vous de tout le chemin qu’elle a fait[2] ?

  1. LETTRE 522. — C’est la lettre donnée plus haut, p. 383, en date du 15 mars.
  2. Ce billet est tout autre dans le manuscrit de l’Institut : « J’ai failli à mourir depuis trois semaines, mon pauvre cousin. Il m’en reste un grand rhumatisme, et je vous écris avec une main fort enflée, et comme c’est avec beaucoup de peine, je finirai promptement. J’embrasse mille fois ma nièce de Coligny et vous. « Voilà une lettre de ma fille ; elle est allée en Bretagne avant que de revenir à moi. » La différence du commencement tient à ce que Bussy a omis dans le manuscrit de l’Institut le billet du 1er mars, où Mme de Sévigné lui apprend qu’elle vient d’être malade.