1677 de la vieille Toulongeon, pour les mettre tous ensemble. Je laisse cela à votre discrétion. Mais à propos de celle-ci, elle passa céans le jour que vous partîtes de Monthelon[1], et elle me fit de grandes plaintes de l’empressement que vous aviez eu à traiter avec le président de Berbisy de votre part de la succession du président Frémyot[2]. J’eus beau lui dire que dix mille écus, que vous auriez présentement, en valoient au moins vingt mille[3] quand la présidente Frémyot viendroit à mourir : elle ne se rendit point à mes raisons, et quand je vis cela, je la laissai à la merci de ses douleurs.
Au reste, Madame, je vous supplie de dire de ma part à votre cocher que celui de M. Jeannin l’a bien effacé en ce pays-ci. Il versa un tour et demi son maître le lendemain de votre départ, et démit l’épaule à l’aînée de ses sœurs ; cela les obligea de revenir tous à Montjeu, où ils sont encore. Mme de la Boulaye[4] passa ici il y a
- ↑ 5. Bourg situé à deux lieues à l’ouest d’Autun. Voyez tome IV, p. 13, note 20. — Montelon est le texte du manuscrit de la Bibliothèque impériale ; dans notre manuscrit, Bussy avait d’abord écrit Toulongeon, puis avait biffé ce mot et mis à côté Montelon, qui ensuite a été également rayé. Dans la première édition (1697) et dans celles qui l’ont suivie, on a supprimé tout ce morceau, depuis : « Si vous vouliez, etc., » jusqu’à : « à la merci de ses douleurs. » Dans l’édition de 1818, on avait donné Toulongeon, au lieu de Monthelon.
- ↑ 6. Mme Frémyot, veuve de Claude Frémyot, président au parlement de Dijon, jouissait de l’usufruit des biens de son mari, dont une partie avait été léguée à Mme de Sévigné. (Voyez tome I, p. 553 et 554.) La présidente Frémyot se remaria en 1678 au président Baillet. (Voyez les lettres des 3 juin et 9 août 1678.) — Les mots Berbisy et Frémyot sont biffés dans notre manuscrit ; au premier de ces deux noms une autre main que celle de Bussy avait substitué dans l’interligne Baillet, nom qui ensuite a été rayé également.
- ↑ 7. « Valoient au moins vingt mille écus. » {Manuscrit de la Bibliothèque impériale.)
- ↑ 8. Madeleine, fille de Christophe Foucquet, comte de Chalan, procureur général au parlement de Bretagne, veuve de François de