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1679 sible ; la presse et les carrosses y font une telle confusion que le commerce de tout ce quartier-là en est interrompu.
On a distribué bien des évêchés et des abbayes. Un jeune abbé de la Broue, qui n’a prêché qu’une seule fois devant le Roi, est nommé pour l’évêché de Mirepoix[1] ; Monsieur de Tulle[2] pour Agen, le P. Saillant de l’Oratoire pour Tréguier[3], l’abbé de Bourlemont pour Fréjus[4], l’abbé de Noailles[5] pour Cahors ; M. de Marsan[6], et le chevalier de Tilladet[7] pensionnaires ; l’abbé de la Fayette et un frère de Marsillac[8], des
- ↑ 2. La Gazette annonce ces diverses nominations d’évêques et d’abbés, dans son numéro du 4 mars 1679. — Pierre de la Broue, évêque de Mirepoix (8 septembre 1680) mourut à Bellestat, village de son diocèse, le 20 septembre 1720, à l’âge de soixante-dix-sept ans. — L’abbé de la Broue avait prêché devant le Roi et la Reine à Saint-Germain en Laye, le 2 février, jour de la Purification, 1679. Voyez la Gazette du 4 février.
- ↑ 3. Mascaron. Voyez tome II, p. 67, note 4-
- ↑ 4. François-Ignace de Baglion de Saillant. Il passa en 1686 au siége de Poitiers, et mourut le 26 janvier 1698.
- ↑ 5. Ce fut Luc d’Aquin qui eut le siége de Fréjus ; quant à Louis d’Anglure de Bourlemont, auditeur de rote, employé par le Roi au traité de Pise, il n’accepta pas, et fut nommé le 13 janvier 1680 à l’évêché de Carcassonne, puis le 6 septembre suivant à l’archevêché de Bordeaux. Il avait été auparavant nommé à l’évêché de Tournai (1669), puis à celui de Lavaur (1670). Il mourut le 9 novembre 1697.
- ↑ 6. Frère du duc de Noailles, capitaine des gardes du corps. Il n’occupa le siège de Cahors que jusqu’au mois de juin de l’année suivante, où il fut transféré à Châlons : voyez plus haut, p. 185, note 9.
- ↑ 7. Sur le comte de Marsan et la pension de dix mille francs qu’il eut sur Cahors, voyez tome III, p. 393, note 17.
- ↑ 8. Gabriel de Cassagnet, dit le chevalier de Tilladet, frère cadet du marquis, chevalier de Malte depuis 1647. Il fut lieutenant général, gouverneur d’Aire, et mourut le 11 juillet 1702.
- ↑ 9. Tel est le texte manuscrit de la Bibliothèque impériale ; le nôtre porte : « M. de Marsan et le chevalier de Tilladet sont pensionnaires ; l’abbé de la Fayette et un frère de Marsillac ont des abbayes. »
