Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 7.djvu/238

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de l’abbé de coulanges[1].

Mais notre vin de M. d’Harouys, qui devoit arriver dans la semaine sainte, est-il coulé à fond ? ce seroit grand dommage. Je m’en repose pourtant sur vous, notre cher seigneur, et le ferai sur toutes choses ; car il n’y a personne plus appliquée[2] que vous. La marquise de Coetquen partira bientôt pour aller voir sa mère à Lorges[3] : vous savez ce que je veux dire. Je changerais bien l’air de Bretagne à celui de Bourgogne, qui me conviendroit mieux, ce me semble, pour bien des raisons, dont en vérité vus seriez la principale. Je vous honore et honorerai toujours.

Suscription : Semur en Auxois. À Monsieur, Monsieur le comte de Guitauld, chevalier des ordres du Roi, à Époisse. À Semur en Auxois.


* 913. — DE MADAME DE SÉVIGNÉ AU COMTE DE GUITAUT.

À Paris, lundi 3e mai.

Je ne sais pas ce que vous me donnerez, mais je ne quitte pas d’un pas M. Trouvé ; il n’a qu’à monter en chaire pour me voir tout à l’heure au premier rang de ses dévotes. Mme de Caumartin n’y manque point non plus, et nous faisons toujours une petite commémoration de vous et de Mme de Guitaut. Nous aimons fort la manière de prêcher de notre ami : il n’est pas encore bien

  1. 9. Cette apostille encore a été attribuée par erreur à Charles de Sévigné. — L’abbé de Coulanges écrit : « de Harouys. » Voyez ci-dessus, p. 173, note 7.
  2. 10. Tel est le texte de l’autographe.
  3. 11. Voyez tome IV, p. 536, note 23 et tome V p. 8.,