Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 9.djvu/189

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

a été bien aise de voir dans son château son ancien ami Canaples[1], il va à Vals14 « Qui va aux eaux de Vals. », parce qu’il est à Paris ; et Monsieur d’Arles va à Forges[2]tant il est vrai que, jusqu’à ces pauvres fontaines, nul n’est prophète en son pays ; je le mande à Monsieur d’Arles. J’aime fort ce que vous dites d’abord à Larrei[3] : « Est-ce vous? » Et sa réponse tout de suite : « Non, Madame, ce n’est pas moi, » promettroit une vivacité qui me le rendroit fils de son père, qui avoit bien de l’esprit, un peu grossier, mais vif et plaisant.

Revenons à ces bons Chaulnes[4]. Je vous ai conté la suite de ce courrier qui vint à Hennebon, et comme le Roi ne vouloit pas qu’on en parlât encore, et comme à Vannes tout le monde fit des compliments[5]. Comme il étoit question de Rome, nous fîmes conter à ce duc en carrosse tout le manège de ses autres voyages : cela vous auroit divertie. On ne peut pas avoir plus cette sorte19. «  Plus de cette sorte, etc. » (Édition de 1754.) d’esprit de négociation, les mezzo termine[6] ne lui manquent jamais. Je le priai d’écrire tous ces détails, et je lui disois[7] : « Ah !que c’est bien fait de vous envoyer
  1. 13. Voyez tome II, p. 492, note 8.
  2. 15. L’édition de 1754 ajoute « parce qu’il est dans le voisinage de Vals. » (Édition de 1754.)
  3. 16. Fils de Lenet. Voyez tome IV, p. 422, note 1, ci-dessus, p. 69, note 12, et plus bas, la fin de la lettre à Bussy du 12 juillet 1691.
  4. 17.Ces cinq premiers mots de l’alinéa manquent dans l’édition de 1737.
  5. 18. Voyez la lettre du 17 août précédent, p. 161-163. Dans l’impression de 1754 : « tout le monde leur fit des compliments. Nous fîmes conter à ce duc en carrosse tout le manège de ses autres voyages de Rome, etc. »
  6. 20. « Les moyens termes. »
  7. 21. « ne lui manquent jamais. Je lui disois à tout moment. » (Édition de 1737.)