Page:Saint-Saëns - Rimes familières.djvu/117

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
LE PAYS MERVEILLEUX


À M. Albert Périlhou.


 
Lorsqu’on a cheminé bien longtemps dans la plaine.
Que les pieds sont lassés du chemin parcouru,
On voit surgir au loin, vision surhumaine,
Le mont géant. Il est brusquement apparu,
Enveloppé d’azur et baigné de lumière ;
Plus haut que la nuée aux contours éclatants
Il élève sa cime ; on dirait qu’à la Terre
Il est extérieur : ses pics étincelants