Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/333

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d’Estrées il trouve 100 000 écus pour sortir de Madrid, 275 ; arrive devant Barcelone, V, 166 ; comment lui et ses troupes s’y trouvent à l’étroit, 167 ; décide, après un conseil, de lever le siége et de se retirer vers la frontière de France, 186 ; arrive à la tour de Montgris ; sur l’avis du duc de Noailles il se décide à pénétrer en Espagne jusqu’à Madrid, 187 ; dépêche au roi de France le marquis de Brancas pour lui rendre compte de l’état de ses affaires, 187 ; se rend en poste à Pampelune et marche vers Madrid, 188 ; tourne vers Burgos avec la petite armée de Berwick, 189 ; est reçu à Madrid avec les plus grandes acclamations, 190 ; mécontent de la conduite de la reine douairière, il lui fait quitter Tolède, et consent qu’elle aille demeurer à Bayonne, 202 et suiv. ; supprime tous les droits et prérogatives du royaume d’Aragon ; l’assimile en tout à celui de Castille, 418 ; rompt tout commerce avec Rome ; pourquoi, VII, 129 ; il convoque les cortès et leur fait prêter serment de fidélité au prince des Asturies âgé de vingt mois, 210 ; alarme que lui cause le parti violent du roi de France de retirer ses troupes d’Espagne, 282 ; il part brusquement pour son armée, 354 ; ne pouvant réparer ce qui a été manqué, il retourne à Madrid au bout de trois semaines, 354 ; part de cette ville pour s’aller mettre à la tête de son armée en Aragon, VIII, 419 ; passe la Sègre et s’avance pour faire le siége de Balaguier ; ne pouvant le faire, il va chercher les ennemis dans le poste d’Agramont, 420 ; est forcé de se retirer à Saragosse ; y demeure indisposé ; dépêche un courrier au roi de France pour demander M. de Vendôme, 421 ; est témoin de la défaite complète de son armée sous les murs de Saragosse ; prend diligemment le chemin de Madrid, 423 ; rencontre à Valladolid le duc de Noailles et M. de Vendôme, 424 ; à l’approche de l’armée ennemie, il quitte Madrid pour la seconde fois emmenant la reine, le prince son fils et les conseils, 426 ; il se retire à Valladolid ; trente-trois grands lui font présenter une lettre pour l’assurer de leur fidélité, 427 ; dévouement de toute la nation, 427 ; le roi fait six capitaines généraux, 430 ; marche à Salamanque avec le duc de Vendôme, 431 ; rentre à Madrid au milieu des acclamations universelles, 431 ; reçoit de la ville un présent de 20 000 pistoles ; va voir le marquis de Mancera chez lui ; va rejoindre M. de Vendôme et son armée, 431 ; défait avec lui le comte de Staremberg à Villaviciosa, 435 et suiv. ; marche à Siguenza où il fait prisonniers 400 ou 500 hommes ; mène son armée en Aragon, 441 ; il envoie au roi copie de l’acte de renonciation au trône de France faite en pleines cortès, en présence de l’ambassadeur, un projet pour celles de M. le duc de Berry et une lettre de sa main à ce prince pour lui témoigner sa sincérité dans cet acte qui l’avance en sa place à la succession à la couronne de France, X, 265 ; il sort du palais aussitôt après la mort de la reine sa femme ; va loger chez le duc de Medina-Coeli ; singulière douleur de ce prince, XI, 45 ; il se rend accompagné de la princesse des Ursins à Guadalajara pour y épouser la princesse de Parme, 3 ; reçoit une lettre de la nouvelle reine ; y fait une courte réponse et me donne aucun ordre, 8 ; permet à Chalais et à Lanti d’aller trou ver leur tante la princesse des Ursins dans l’abandon où elle est ; écrit à cette princesse qu’il lui conserve ses pensions ; reçoit la reine à Guadalajara ; célèbre son mariage et reprend avec elle le chemin de Madrid, 8 ; nomme à l’évêché de Tolède un simple curé qui a rendu des services considérables dans les temps les plus calamiteux, 12 ; écrit au roi qu’il a reconnu l’innocence de Flotte et de Renaut et a ordonné qu’on les mît en liberté ; témoigne le désir de se réconcilier avec M. le duc d’Orléans, 37 et suiv. ; à quel état il est réduit dans son intérieur par Albéroni, XIII, 386 et suiv. ; refuse retraite et secours au prétendant, 396 ; son mécontentement du traité de l’Angleterre avec l’empereur, 453 ; ses soupçons contre Albéroni, XIV, 59 ; il veut s’en prendre au cardinal del Giudice du refus qu’a fait le tribunal de l’inquisition de lui remettre le procès du dominicain Macañas, 60 ; il fait avertir le roi d’Angleterre de sa résolution de faire partir l’année suivante une flotte pour la Nouvelle-Espagne ; répond aux Hollandais qui l’invitent à entrer dans le traité qu’ils sont disposés à conclure avec la France, qu’il veut avant de s’expliquer être informé des conditions de cette alliance, 81 ; il répond au régent, sous la dictée d’Albéromi, et déclare que tout ce qui a été fait à l’égard de Louville l’a été par ses ordres, 131 ; il se plaint à l’ambassadeur des états généraux de