Page:Saint-Simon - Mémoires, Chéruel, Hachette, 1858, octavo, tome 20.djvu/334

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l’empressement que ses maîtres témoignent pour s’allier avec l’empereur, 236 ; consent, à la Condition du secret, à ce que le marquis de Castelblanco soit fait duc par le prétendant, 239 ; l’Angleterre et la Hollande lui communiquent le traité de la triple alliance ; il feint d’y montrer la plus entière indifférence, 243 ; sa mauvaise santé, 244 ; uniformité de ses journées et de celles de la reine ; leur clôture, 251 et suiv. ; ses évanouissements font craindre pour les suites ; il veut aller à l’Escurial et s’y rend malgré la reine, XV, 16 ; publie un manifeste dans lequel il annonce qu’il va tourner ses armes contre la Sardaigne, 91 ; agitation que cause ce manifeste dans les cours de l’Europe, 92 et suiv. ; mande au cardinal Acquaviva qu’il regarde le cardinal del Giudice comme livré à l’empereur ; lui défend de le voir et lui ordonne d’intimer la même défense à tous ses sujets à Rome, 93 ; comment il s’excuse auprès du régent d’avoir gardé le silence sur la destination de sa flotte, 100 ; son extrême mélancolie, 159 ; il tombe dangereusement malade, 175 ; sa vie retirée, 175 et suiv. ; scène d’éclat qui arrive dans sa chambre entre Albéroni et le marquis de Villena, 177 et suiv. ; il fait son testament qui est dicté par le cardinal et concerté avec la reine, 180 ; ce testament est signé par un notaire de Madrid fort obscur et par six grands qui en ignorent le contenu ; Le duc de Popoli est le seul seigneur qui en a le secret, 187 ; la santé du roi se rétablit, 188 ; il retombe dans ses vapeurs ; sa tête est ébranlée au point de ne pouvoir mettre de suite dans ses discours, 224 ; il demande que l’empereur promette de ne point commettre d’hostilités, de ne lever aucune contribution et de ne faire passer aucune troupe en Italie pendant la négociation qui se fait ; réponse de l’empereur, 352 ; ne songe qu’à se préparer à la guerre ; exige du roi d’Angleterre une déclaration générale à l’égard de toute escadre anglaise qui pourrait être employée dans la Méditerranée, 355 ; triste état de sa santé, 370 ; il passe ses jours entouré de médecins et d’apothicaires, 405 ; sa hauteur et sa faiblesse à l’égard du pape, 410, 411 ; sa prétention à retenir la Sardaigne ; la France et l’Angleterre le secondent mal dans cette prétention, XVI, 31 ; ses ministres dans les cours étrangères ont ordre de se tenir sur leurs gardes et de déclarer qu’il est faux que le roi leur maître ait accepté le plan du traité de Londres, 32 ; il rejette avec hauteur le projet entier du traité que Nancré a ordre de lui confier, 35 ; met en séquestre les revenus des églises de Séville et de Malaga, 78 ; ordonne à Beretti de déclarer aux états généraux qu’il ne se soumettra jamais à la loi dure et inique que la France et l’Angleterre veulent lui imposer, et qu’il serait offensé si les états généraux se conduisaient dans cette occasion d’une manière contraire au bien public et à la continuation de l’amitié et de la bonne correspondance, 116, 117 ; il compte sur les projets du roi de Suède pour renverser ceux de la quadruple alliance ; ses promesses à ce prince, 232 : portrait moral du roi d’Espagne, 245 ; sa lettre au régent tendant au rétablissement de la paix, XVII, 402 ; il fait auprès du pape d’inutiles démarches pour faire ôter le chapeau de cardinal à Albéroni, 437 ; son accession au traité de Londres ; il signe une alliance défensive avec la France et l’Angleterre, XVIII, 234 ; portrait de ce prince ; changement opéré dans sa personne depuis son entrée en Espagne, 270 et suiv. ; il reçoit en audience solennelle M. de Saint-Simon, ambassadeur extraordinaire, 280 et suiv. ; signe le contrat de mariage du prince des Asturies avec Mlle de Montpensier, 295 et suiv. ; va à Lerma avec la reine pour célébrer ce mariage, 344 ; compose les maisons du prince et de la princesse des Asturies, 350 : comment se passent les audiences publiques du roi, XIX, 69 et suiv. ; caractère de ce prince, 75 ; sa piété ; ses scrupules, 76 ; sa défiance de lui même, son amour pour la France ; son désir secret et continuel d’y retourner, 77 ; la chasse est son plaisir de tous les jours ; comment elle se fait, 87 et suiv. ; son adresse au jeu du mail, 93 ; voy. aussi à la fin du tome III, p. 439, les portraits de Philippe V, de la reine Louise de Savoie et des principaux seigneurs du conseil de Philippe V, tracés par le duc de Grammont, alors ambassadeur.

PHILIPPE (l’infant don), reçoit le baptême ; cérémonie à cette occasion, XIX, 244 ; le cardinal Borgia qui le fait y prète à rire par son ignorance, 245 ; le même prince reçoit la confirmation n’ayant pas encore deux ans, 245 ; est fait chevalier de l’ordre de Saint-Jacques et