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introduction

de Vagney, — Bastien, de Bussang, — Claus, Kerner et Valrof, de Ventron, — Tournier, du Valtin, ont droit à une mention particulière. Les communications variées dont je leur suis redevable, l’empressement avec lequel ils ont bien voulu me servir de guides, d’interprètes ou d’intermédiaires, m’ont été d’un trop grand prix, pour que je ne me fasse pas un devoir de leur renouveler ici mes remercîments.

Un dernier mot. Peut-être s’étonnera-t-on que je n’aie point fait ressortir les analogies qui relient les traditions vosgiennes à celles des autres pays ? Cette omission a été toute volontaire, et je ne crois point avoir à la regretter. Les rapprochements de l’espèce ne prouvent quelque chose, en effet, qu’à la condition d’être complets, et ce qu’il est permis de tenter, à l’occasion d’une étude n’embrassant qu’un petit nombre de sujets, devient, on le comprend sans peine, difficilement réalisable, sinon absolument impraticable, lorsqu’il s’agit, comme ici, d’un tableau d’ensemble dans la composition de laquelle entrent plusieurs milliers de documents. D’ailleurs, le plus pressé n’est pas tant d’établir la genèse d’un mythe ou l’universalité d’une croyance, que d’arracher aux causes de des-