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EPITRE.


dans des harangues d^apparat, et même dans des oraisons funèbres. Ils se gardent bien de le nommer par son véritable nom’^ ils ne voudraient pas pour chose au mon’de, qu^il fût dit en leur présence qu^ils écrivent burîesquiment : mais ils ne laissent pas de le faire. Ce qui distingue ce burlesque de celui dmt vous vous êtes servi, cUst qu’il est sérieux, et qu’il faut de la réflexion et du goûc pour s’appercevoir que cen est : au-lieu que le votre saute aux yeux et se fait sentir d^ abord, par le sel réjouissant dont il est assaisonne. Ce qu’il y a de consolant pour vous, c’est que ce burlesque ne fait point de tort au votre, qui conserve toujours ses partisans.

La réparation que f ai faite à votre recueil, n’y gâte rien. Au contraire, je vous ai rendu je rie sai combien d’ouvrages qui ne se trouvent plus que dans quelques an" ciennes éditions, où., p.ir un e négligence peu louable, les nouveaux Editeurs, tant de Hollande que de Paris, les avaient laissé, l’^ous y pcrdic^, par exemple, votre seconde légende àc’Qouïhon, qu’Us avaient entièrement négligée.