Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome premier.djvu/147

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à tous les titres ; soyez le bien-venu parmi nous. Approchez, mes amis, en se tournant de notre côté et en faisant passer des verres à la ronde ; faisons ce que nous aurions dû faire sans l’invitation de cet étranger : Au souvenir de mon fils Jéronimo !

Jamais santé, je crois, ne fut bue dans des dispositions semblables.

Encore un verre plein ! Pourquoi mon fils Lorenzo refuse-t-il de se joindre à nous ?

Lorenzo prend le verre des mains du franciscain, et le portant à sa bouche en tremblant : À mon bien-aimé frère Jéronimo ! balbutia-t-il ; et il le posa ensuite avec un mouvement d’effroi.

C’est la voix de mon meurtrier, s’écria tout à coup une figure ef-