Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome second.djvu/139

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La lettre que le baron de F*** m’annonçait à la fin de cette dernière n’arriva point. Trois mois entiers s’écoulèrent sans que je reçusse aucune nouvelle de Venise ; la suite ne m’expliqua que trop ce silence. Toutes les lettres que mon ami m’avait adressées avaient été interceptées. Enfin, un hasard en fit échapper une au traître sur lequel il n’avait encore aucune défiance : Biondello prit subitement une maladie dangereuse ; c’était lui qui portait toujours les lettres à la poste. Cette fois le baron les y mit lui-