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MÉMOIRES SUR LES SCIENCES OCCULTES

Cette conjecture trouve une confirmation dans la haine et les précautions du clergé anglais contre le magnétisme animal[1], comme aussi dans le zèle si vif qu’il déploie contre les tables tournantes, auxquelles, pour la même raison, en France et en Allemagne, le clergé n’a cessé de lancer l’anathème[2].

    dans les enfers ; c’est en nous-mêmes qu’il se meut. C’est l’esprit qui vit en nous qui, seul, fait cela.

    (Qu’on compare Johann Beaumont, Historisch Physiologisch und Theologischer Tractat von Geistern, Erscheinungen, Hexereyen und andern Zauber Händeln. Halle im Magdeburgischen, 1721, p. 281). — Addition à la 3e édition.

  1. Comparez Parerga, Bd I., p. 257.
  2. Le 4 août 1856, l’Inquisition Romaine a adressé à tous les évêques une lettre circulaire pour leur prescrire, au nom de l’église, de s’opposer de toutes leurs forces à la pratique du magnétisme animal. Les raisons données sont d’un vague et d’une obscurité remarquables. On sent là-dessous l’équivoque, et il est manifeste que le Sanctum officum ne veut pas donner la véritable raison. (La lettre circulaire a été imprimée dans le Journal de Turin en décembre 1856, puis dans le journal français l’Univers, et de là dans le Journal des Débats, le 3 janvier 1857.) — Addition à la 3e édition.