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les huîtres ont à craindre quand elles manquent de fraîcheur, mais que, cette année particulièrement, le voisinage même des parcs aux huîtres est tout à fait dangereux.

Rappelons enfin que notre distingué collaborateur M. Léon Daudet a été également victime d’une fièvre typhoïde qu’il aurait contractée en mangeant des huîtres à Venise.

On ne saurait donc trop se défier de ce mollusque délicieux et meurtrier.

(Le Gaulois, 11 novembre 1902.)


II


Journal critique, et ironique (école Prévost Paradot et J.-J. Weiss).


M. Jean Richepin est guetté, en ce moment, par une fièvre maligne, et la famille, tout en redoutant qu’elle ne prenne le caractère typhique, s’efforce de la maintenir dans les limites d’une fièvre muqueuse. Cet accident est arrivé au poète en mangeant des huîtres. On assure que, cette année, elles ont des dispositions à empoisonner ceux qui les aiment.

(Les Débats, 12 novembre, 1902.)