Page:Schwob - Mœurs des diurnales, 1903.djvu/34

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

parait » ; il y prit une glace et y vit des apprêts qui lui « causèrent un certain regret ».

Comme il rentrait, il entendit dire d’une façon « tout à fait désintéressée » qu’il « était très bien maintenant, et avait des yeux superbes ». M. Papillon avait prévenu deux ou trois jeunes filles : mais l’ordre de M. Dubois était que Notre Maître rentrât à l’école sur le coup de minuit. « Ç’a été un deuil général. »

Retourné aux vieux auteurs, après ces exercices, Notre Maître « s’attaqua à un grand sujet : le De re rustica comparé aux Économiques », et souleva le problème de savoir « s’il est légitime à l’homme de manger la chair des animaux ».

Il aborda ensuite la philosophie et admira Jules Simon comme un « blaguologue très distingué ». Il aima moins M. Gérusez qui lui avait apporté « un roman écrit dans un vieux français que personne de nous n’entend… il lit une heure durant cet inintelligible patois du quatorzième siècle ».

Le 29 mai 1850, Lamm proposa « d’immoler Notre Maître, comme le plus gras », sur le tombeau de Voltaire au Panthéon. La proposition ne paraît pas avoir été adoptée : car le 17 juillet, Notre