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- Vainement je l’attends… tout m’accable à la fois.
- Hélas ! lorsque ma main est le prix du tournois,
- Je ne vois point encor paraître sa bannière.
LE CHŒUR.
- Le clairon sonne, et l’honneur vous réclame, etc.
(On entend un appel des trompettes.)
LE CHŒUR, en dehors.
- Voici le signal des combats.
ISABELLE, descend du trône, et s’adresse aux chevaliers.
- La trompette guerrière
- Vient de retentir.
- Dans la noble carrière
- Il faut vaincre ou mourir.
- La trompette guerrière
(À part.)
- Que le cri de l’honneur,
- Robert frappe ton cœur.
ENSEMBLE.
ISABELLE, à part.
- Ah ! pour moi, douleur cruelle !
- Non, Robert ne paraît pas ;
- Aux combats l’amour l’appelle.
- Quel pouvoir enchaîne ses pas ?
LE CHŒUR.
- Le clairon sonne et l’honneur vous réclame ;
- Nobles guerriers, armez vos bras :
- C’est pour la gloire et pour sa dame
- Qu’un chevalier vole aux combats.
- Le clairon sonne et l’honneur vous réclame ;
(Tout le cortége défile ; la princesse son père s’apprêtent à le suivre. Alice regarde autour d’elle avec inquiétude. Bertram est de l’autre côté de la scène.)