Page:Sedaine - Théâtre.djvu/294

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M. Vanderk père.

Nous parlerons de cela.

La tante.

C’est que les armoiries sont écartelées d’Aragon, et que le lambel…

M. Vanderk père.

Ma sœur, vous ne partez pas aujourd’hui ?

La tante.

Non, je vous assure.

M. Vanderk père.

Eh bien ! nous en parlerons demain.

La tante.

C’est que cette nuit j’ai arrangé pour votre fils, j’ai arrangé des choses étonnantes : il est aimable ! il est aimable ! Nous avons dans la province la plus riche héritière ; c’est une Cramont-Balliere de la Tour d’Agon : vous savez ce que c’est, elle est même parente de votre femme ; votre fils l’épouse, j’en fais mon affaire : vous ne paraîtrez pas, vous ; je le propose, je le marie. Il ira à l’armée, et moi, je reste avec sa femme, avec ma nièce, et j’élève ses enfants.

M. Vanderk père.

Eh ! ma sœur.

La tante.

Ce sont les vôtres, mon frère.

M. Vanderk père.

Entrons dans le salon, sans doute on nous attend.