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Scène V


Les précédents, ANTOINE.
M. Vanderk père, à Antoine qui entre.

Antoine, reste ici.

La tante, en s’en allant.

Je vois qu’il est heureux, mais très-heureux pour mon neveu que je sois venue ici. Vous, mon frère, vous avez perdu toute idée de noblesse, de grandeur… le commerce rétrécit l’âme, mon frère. Cet enfant ! ce cher enfant ! mais c’est que je l’aime de tout mon cœur.



Scène VI


ANTOINE, seul.

Oui, ma résolution est prise : comment ! peut-être un misérable ! un drôle…



Scène VII


ANTOINE, VICTORINE.
Antoine.

Qu’est-ce que tu demandes ?

Victorine.

J’entrais.

Antoine.

Je n’aime pas tout cela, toujours sur mes talons… c’est bien étonnant ; la curiosité, la curiosité… Mademoiselle, voilà peut-être le dernier conseil que je vous donnerai de ma vie ; mais la curiosité dans une fille ne peut que la tourner à mal.