Page:Sedaine - Théâtre.djvu/360

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LAFLEUR.

Oui ; il m’a reconnu d’abord. Je l’ai beaucoup vu chez mon ancien maître : il était étonné de me voir chez le marquis de Clainville.

GOTTE.

Est-ce que tu lui as dit chez qui tu étais ?

LAFLEUR.

Oui.

GOTTE.

Chez monsieur de Clainville ?

LAFLEUR.

Oui, à madame de Clainville.

GOTTE.

À madame de Clainville ? Ah ! la bonne chose ! C’est bien fait, avec ses détours, j’en suis bien aise : sa finesse a ce qu’elle mérite.

LAFLEUR.

Pourquoi donc ?

GOTTE.

Je ne m’étonne plus s’il se tuait de l’appeler madame la comtesse. C’est que sous le nom de la comtesse de Wordacle… Quoi ! on a déjà dîné !

LAFLEUR.

Comme le temps passe vite !

GOTTE, cache les manchettes.

Ciel ! voilà madame !