Page:Segard - Hymnes profanes, 1894.djvu/14

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pour Paul Rogez.


Tu m’apparus un soir de la jeune saison
Où le vieux parc semblait peuplé d’âmes errantes,
Quand le dernier soupir des frêles fleurs mourantes
Semblait se perdre en une lente pâmoison.

La Nuit se faisait femme odorante et féline,
Exhalant un parfum capiteux si troublant
Que mon âme étonnée et que mon cœur tremblant
Attendaient vaguement ton étreinte câline.