Page:Segard - Hymnes profanes, 1894.djvu/15

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Il flottait dans les airs trop d’amour inutile,
Tout mon être tendait vers toi, vers ton baiser,
Et l’haleine du vent caressante et subtile
Annonçait ta présence au cœur inapaisé.

Parceque tu venais à ton jour, à ton heure,
De lui-même mon cœur s’est élancé vers toi,
C’est pour toi désormais que je sourie — ou pleure —
Mais la Nuit est complice et témoigne pour moi !