IV
LA DESCENTE DU SAINT-ESPRIT.
Grand’mère. Lorsque arriva le jour désigné par Notre-Seigneur, pour la Pentecôte, les Apôtres et les disciples se trouvant tous réunis dans le même lieu…
Armand. Quel lieu ?
Grand’mère. La salle du Cénacle où demeuraient la Sainte-Vierge et les saintes femmes et où ils se réunissaient tous pour prier. Étant donc tous réunis, ils entendirent soudain…
Armand. Qu’est-ce que c’est : soudain ? (Henriette regarde Armand avec indignation.)
Grand’mère. Soudain veut dire, tout d’un coup. Ils entendirent un grand bruit venant du ciel, comme un vent impétueux.
Armand. Qu’est-ce que c’est : impétueux ? (Henriette se contient avec peine.)
Grand’mère. Impétueux veut dire, très-violent, très-fort. Et il remplit toute la maison. Et ils virent apparaître comme des langues de feu, qui, se séparant, s’arrêtèrent sur chacun d’eux.
Marie-Thérèse. Ça a dû les brûler.
Grand’mère. Non, parce que ce feu n’était pas un feu