Page:Segur - Actes des Apotres.djvu/67

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Marie-Thérèse. Grand’mère, vous disiez tout à l’heure : l’Ancien Testament : Qu’est-ce que c’est : l’Ancien Testament ?

Grand’mère. C’est l’histoire de la création de l’homme ; de la chute, c’est-à-dire de son premier péché, et de tous les événements importants qui se sont passés jusqu’à la venue de Notre-Seigneur Jésus-Christ dans le monde.

En entendant ce beau récit, les méchants frémissaient de rage et grinçaient des dents contre lui. Mais Étienne, rempli de l’Esprit-Saint, leva les yeux au ciel. Il vit la gloire de Dieu

Jeanne. Qu’est-ce que c’est : la gloire de Dieu ?

Grand’mère. C’est la gloire et la splendeur du Paradis.

Élisabeth. Grand-mère, que ce doit être beau ! Que je serais heureuse de voir ce qu’a vu saint Étienne !

Grand’mère. Nous le verrons tous, chère petite, après notre mort, si nous vivons chrétiennement, de manière à gagner le Paradis.

Madeleine. Grand’mère, ce n’est pas facile de gagner le Paradis.

Grand’mère. C’est vrai, chère petite, ce n’est pas facile ; si c’était facile, il n’y aurait pas de mérite à le gagner, et la récompense ne serait pas si grande.

Jeanne. Comment est-ce difficile de gagner le Ciel ? Je ne trouve pas ça.

Grand’mère. Ce n’est pourtant pas facile, chère petite ; pense donc que dix fois, cent fois par jour, il faut faire le contraire de ce qui plaît et repousser des sentiments ou des désirs mauvais.

Jeanne. Quels sentiments mauvais ?