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Page:Segur - La Fortune de Gaspard.djvu/272

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XX

PREMIER ATTENDRISSEMENT DE MM. FÉRÉOR PÈRE ET FILS.


Toute la journée fut une suite de triomphes et d’ovations. Vers le soir, M. Féréor paraissant fatigué, Gaspard lui proposa de se retirer. M. Féréor y consentit.

« Je suis, en effet, très fatigué, mon ami. Va dire qu’on attelle. »

Gaspard ne tarda pas à revenir et annonça que la voiture serait prête dans peu d’instants. Quand le cocher avança, Gaspard ouvrit la portière, aida M. Féréor à monter, et se plaça près de lui.

M. Féréor.

Que fais-tu donc, Gaspard ? Va t’amuser encore ; on va tirer un superbe feu d’artifice.

Gaspard.

Permettez-moi, mon père, de vous accompagner. Vous savez que je me trouve plus heureux près de vous que partout ailleurs.