Page:Segur - La Fortune de Gaspard.djvu/285

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. Féréor.

Je crois convenable, mon fils, que nous allions tous deux voir tes parents. Hier nous n’avons guère pu nous en occuper ; c’est à peine si tu as eu le temps de les embrasser. Notre visite leur fera plaisir.

Gaspard, riant et baisant la main de M. Féréor.

C’est incroyable comme nos idées se rencontrent ! c’est tout juste ce que je voulais vous demander.

M. Féréor.

Partons, alors ; fais avancer la voiture, mon ami. »

Ils montèrent dans le coupé, qui les amena en peu de minutes à la porte du père Thomas. Lucas était aux champs ; mais le père et la mère étaient chez eux.

Vignette de Bertall
Vignette de Bertall