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Page:Segur - La Fortune de Gaspard.djvu/340

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XXIV

MINA FAIT DE PLUS EN PLUS PITIÉ À GASPARD.


Le lendemain de bonne heure, Gaspard entrouvrit la porte de son père, et vit qu’il était éveillé.

M. Féréor.

Te voilà déjà, mon ami ? As-tu quelque chose de particulier à me dire pour t’être levé si bon matin ?

Gaspard.

Oui, mon père, quelque chose de très particulier. C’est au sujet de Mina.

« Ah ! ah ! dit M. Féréor en souriant. Qu’y a-t-il de nouveau ?

Gaspard.

Il y a, mon père, que je ne sais quelle conduite tenir après la grossière indifférence dont je me suis rendu coupable envers cette pauvre petite.

M. Féréor.

Ma foi, mon ami, j’ai partagé ta faute, je par-