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XXVI
GRAND CHAGRIN DE MINA. GASPARD S’EXPLIQUE.
Quand ils furent partis, Lucas et sa mère ne tarirent pas en éloges sur la charmante et aimable Mina.
« Quelle chance a Gaspard, dit Lucas ; il se marie dans l’intérêt de l’usine et de M. Féréor ; il s’attend à une femme laide, méchante, bête, et voilà qu’on lui amène la plus charmante jeune fille qu’il soit possible de voir. »
Pendant ce temps, Gaspard et Mina hâtaient le pas et couraient presque pour revenir plus tôt près de M. Féréor ; Gaspard donnait le bras à Mina pour la faire marcher ou courir plus vite, et tous deux riaient à l’envi l’un de l’autre. Ils arrivèrent tout essoufflés dans le cabinet de M. Féréor.
Gaspard.
Suis-je en retard, mon père ?
M. Féréor.
Non, mon ami ; en avance, au contraire.