Page:Segur - Lettres de la comtesse de Segur.djvu/201

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

que suffisante, quelquefois énorme[1]. Adieu, ma chère petite, je t’embrasse bien tendrement…



――――


À LA VICOMTESSE ÉMILE DE PITRAY


Paris, 3 août 1862.


Chère petite, je tâcherai d’aller te voir à Livet le lendemain de mon arrivée aux Nouettes, mais je resterai peu de temps à cause de Gaston, qui amène un pauvre petit innocent tonsuré qui ne sait rien, qui n’ose rien et qui ne sera bon à rien. L’abbé Diringer va voir sa mère, puis chez R…, si je ne me trompe; il ne viendra aux Nouettes que le 25 septembre, et accompagnera Gaston le 27 à Poitiers pour y prêcher une retraite au grand séminaire.

Il fait une chaleur atroce encore une fois ; l’orage de cette nuit n’a rafraîchi l’air que pendant les premières heures de la matinée…



――――


À LA VICOMTESSE ÉMILE DE PITRAY


Les Nouettes, mardi 30 septembre 1862.


Chère petite, demain Ier, jour de ta fête, j’irai te voir, à moins qu’il ne tombe de l’eau bien franchement. Je t’apporterai un bouquet de salades et autres fleurs du même genre. J’espère que Nicolas et la

  1. Ce n’était pas le cas dans l’espèce.