Page:Senancour - Rêveries, 1833.djvu/80

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vous voudrez une expression plus naturelle de la beauté possible. Vous demanderez du moins les accens d’une mélodie plus austère. Avant les derniers beaux jours, durant l’été incertain des hautes vallées, vers les sommets du Titlis ou du Grimsel, dans quelque asile, auprès des neiges, vous entendrez la voix forte des pasteurs, et les sons qui animent dans leur marche les troupeaux de l’Émenthal.