cendants. — Allons, messieurs, je vais faire installer mon ami — dans une litière commode ; puis nous marcherons — fièrement, au pas du triomphe, sur Calais, — vers notre royal père, et nous lui amènerons — le tribut de mes guerres, le roi de la belle France.
— Assez, reine Philippe, calmez-vous. — Si Copland ne sait pas excuser sa faute, — il lira le déplaisir dans nos regards… — Et maintenant, soldats, donnez l’assaut — à cette ville qui résiste si fièrement ; je ne veux pas plus longtemps — me laisser duper par leurs délais trompeurs. — Passez tout au fil de l’épée, et partagez-vous les dépouilles.
— Pitié, roi Édouard ! pitié, gracieux seigneur !
— Insolents vilains ! vous demandez une trêve à présent ! — Mes oreilles sont fermées à vos cris impuissants. — Sonnez, tambours !
En avant, épées menaçantes !
— Ah ! noble prince, — ayez pitié de cette ville ! Écoutez-nous, puissant roi ! — Nous réclamons de votre altesse