Page:Shakespeare, apocryphes - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1866, tome 2.djvu/364

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ARDEN DE FEVERSHAM.

le maire.

J’ai un mandat du conseil pour l’arrêter.

ALICE, à part.

Je suis bien aise que ce soit là tout.

Haut.

Mais, monsieur le maire, croyez-vous que je donne asile à de pareilles gens ?

le maire.

Nous sommes informés qu’il est ici ; excusez-nous donc, car nous devons faire une perquisition.

alice.

Oui, à votre aise, cherchez dans toutes les chambres. Si mon mari était ici, vous ne vous permettriez pas ça.

Les gens du guet se dispersent dans la maison.
Entre Francklin.

— Maître Francklin, pourquoi arrivez-vous si consterné ?

francklin.

— Arden, ton mari et mon ami, est tué.

alice.

— Ha ! par qui ? pouvez-vous le dire, maître Francklin ?

francklin.

— Je ne sais pas. Mais son cadavre est là étendu, — derrière l’abbaye, dans le plus lamentable état.

le maire.

— Mais, maître Francklin, êtes-vous sûr que ce soit lui ?

francklin.

— J’en suis trop sûr ! Plût à Dieu que je me trompasse !

alice.

— Qu’on découvre les meurtriers ! Il faut qu’ils soient connus !