Quelle cérémonie reste-t-il encore ? dites, quelle cérémonie encore ?
Monseigneur, nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir, — au delà même de ce que l’Église peut tolérer. — Des prières ont été chantées pour son âme virginale, — et si ce n’avait été par égard pour le roi et pour vous, — elle eût été enterrée en plein champ, — au lieu de l’être en terre sainte.
Eh bien, je te le dis, prêtre dur, ma sœur sera un ange gardien, quand tu seras dans l’abîme à hurler.
La belle Ofélia morte !
Des fleurs à la fleur ! adieu ! — Je croyais orner ton lit nuptial, belle enfant, — et non suivre ton cercueil.
Arrêtez la terre un moment : adieu, sœur.
Maintenant jetez votre terre jusqu’à la hauteur de l’Olympe, — et faites ici une colline qui dépasse le vieux Pélion, — Quel est ce revenant ?
Regarde, c’est moi, Hamlet le Danois.
Que le démon prenne ton âme !
Oh ! voilà une mauvaise prière. — De grâce, ôte ta main de ma gorge, — car il y a en moi quelque chose de dangereux — que tu feras sagement de craindre. Écarte ta main. J’aimais Ofélia aussi tendrement que