— Quel est votre gracieux plaisir ?
Quelles nouvelles encore ?
— Tous les rapports se confirment, monseigneur.
— Je combattrai jusqu’à ce que ma chair tombe hachée de mes os… — Donne-moi mon armure.
Il n’en est pas encore besoin.
Je veux la mettre. — Qu’on lance encore de la cavalerie ; qu’on balaie la contrée d’alentour ; — qu’on pende ceux qui parlent de peur… Donne-moi mon armure… — Comment va votre malade, docteur ?
Elle a moins une maladie, monseigneur, — qu’un trouble causé par d’accablantes visions — qui l’empêchent de reposer.
Guéris-la de cela. — Tu ne peux donc pas traiter un esprit malade, — arracher de la mémoire un chagrin enraciné, — effacer les ennuis inscrits dans le cerveau, — et, grâce à quelque doux antidote d’oubli, — débarrasser le sein gonflé des dangereuses matières — qui pèsent sur le cœur ?