Page:Silvestre - Le Conte de l’Archer, 1883.djvu/157

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Imaginez l’étonnement d’une carpe se sentant des plumes, d’un docteur en Sorbonne se trouvant l’esprit léger, d’un archer qui, croyant avoir atteint au cœur un ennemi redoutable, se trouve vis-à-vis d’un ridicule mannequin exposé à ses flèches par la malignité de l’ennemi ; imaginez quelque autre objet de surprise plus grand encore, et vous ne dépasserez pas celle que causa aux paisibles citadins de Chinon la subite disparition de frère Étienne le Barbu ayant suivi le petit Tristan à la guerre. Car il s’en va temps que nous revenions un peu dans la bonne ville où nous avons laissé plusieurs personnages impor-