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Le Conte de l’Archer.

bien tout ce qu’il y avait de doux et de profond dans sa muette tendresse.

Et lui se laissait aller à cette douceur d’aimer sans grand espoir, sachant combien le destin lui était inexorable et se disant que le temps viendrait assez tôt de ne plus attendre des fleurs sous une fenêtre, mais de mener la rude vie des hommes

d’armes, laquelle a tout à la fois pour emblèmes et pour outils le lourd casque qui déchire le front, la lanterne vigilante qui guide les pas dans la