Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/101

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Quand tu souris, ma bien-aimée,
Les bois, les fleuves et les monts,
Toute la Terre est embaumée.
Ma bien-aimée,
Aimons !

Quand tu chantes, ma bien-aimée,
Oubliant fanges et limons,
Mon âme s’élève, pâmée.
Ma bien-aimée,
Aimons !

                      ***

Sous la treille où la clématite
Disperse ses flèches d’argent,
En avril, par un ciel changeant,
Nous irons tous deux, ma petite.