Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/100

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C’est mourir lentement sous l’implacable envie
De poser les pieds nus sur mon cœur aux abois.

Tout le reste n’est plus que mensonge et fumée.
L’univers se résume en Toi, ma bien-aimée.
Ma terre est sur ta bouche et mon ciel dans tes yeux !
En Toi seule commence et finit tout mon rêve.
Ton regard me le rend ; ton sourire l’achève,
Et, dans les bras, je sens en moi l’âme des Dieux !

                      ***

Quand tu passes, ma bien-aimée,
L’air est plus doux à mes poumons
Et la route est comme charmée.
Ma bien-aimée, Aimons !