Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/110

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


                      ***

Pourquoi m’avoir donné ce que tu m’as repris ?
C’est d’un cœur moins léger et plus sûr de soi-même
Qu’on devrait seulement dire ces mois : je t’aime !
Les plus sacrés de tous à qui connaît leur prix.

Qui les traite en ce monde avec un tel mépris
Est infâme et qui ment, en les disant, blasphème.
Pourquoi m’avoir donné cette ivresse suprême
Pour l’arracher après de mon cœur trop épris ?