Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/117

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Ah ! du moins, pour toi je veux être
L’ami que cherchera ta main,
Qui t’empêchera de connaître
La lassitude du chemin.

Cet ami qu’on dédaigne à l’heure
Où tout est comme un printemps vert,
Mais qu’on retrouve, quand on pleure,
Fidèle et le cœur grand ouvert.

Sois heureuse ! que tout soit charmes
Pour la jeunesse et ta beauté.
Mais, du moins, garde-moi tes larmes :
Mon amour l’a bien mérité !