Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/116

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Tes yeux d’azur restent les mêmes :
Vers eux seuls montent mes souhaits.
Mon ciel est joyeux si tu m’aimes,
Il est triste si tu me hais.

Dans l’arche, avec toi, ma colombe,
Rentrent les espoirs palpitants…
Qu’importe que la neige tombe
Si, dans mon cœur, c’est le printemps !

                      ***

J’ai respiré, durant une heure,
Le parfum des beaux jours perdus.
Car ces biens, que tout bas je pleure
Quelques instants m’étaient rendus.