Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/130

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TRISTESSE


 
SOUS le poids des ans révolus
Se sont penchés nos fronts moroses,
Si bien que nous ne savons plus
Pourquoi les printemps ont des roses.

Les oublis et les abandons
Ont mis sur nous leur main méchante,
Si bien que nous nous demandons
D’où vient que le rossignol chante.